Se jeter à l’eau : changer de vie

Posted lundi 2 mars 2015 by Unknown


Face à la morosité ambiante, nous sommes nombreux à aspirer au changement. Divorce, déménagement, changement de boulot, l’envie de tout plaquer pour larguer les amarres se fait de plus en plus présente. Pour répondre à un besoin d’authenticité, être enfin soi même et se donner la chance de réussir sa vie plutôt que de réussir dans la vie, beaucoup de Français prennent un nouveau départ.  Réponse à un mal être profond ou volonté viscérale de s’épanouir et de donner un sens à sa vie, quoi qu’il en soit, écouter son instinct semble aujourd’hui avoir plus de signification que jamais. Décryptage d’un phénomène qui prend de l’ampleur…
Tout le monde à au moins une fois dans sa vie ressentie ce besoin de tout envoyer balader pour répondre à une envie profonde de changer de direction. Parce que l’on travaille pour vivre et qu’on souffre psychologiquement de ne pas exercer un travail qui nous plait, parce qu’on a toujours rêvé d’écrire un bouquin mais que le train train quotidien nous empêche de nous y consacrer pleinement ou encore pour se concentrer davantage sur l’essentiel et ne plus ressentir un trop plein de frustration, nous cherchons de plus en plus à prendre les chemins de traverse pour vivre autre chose et voir parfois si l’herbe est plus verte ailleurs.
Quitte à renoncer à un certain confort matériel, à prendre des risques ou à aller à contre courant de la société, moi qui me suis jetée à l’eau sans bouée, je peux vous dire que ca vaut le coup. Un super boulot, un bel appart, une stabilité… et puis j’en ai eu assez de rentrer dans une case, de me voir dans 10 ans mariée, avec un petit pavillon de lotissement, une Mégane, et un chien, à passer mes week end chez belle maman …. En un mois, j’avais démissionné et vendu mon appart. Pas de nouveau boulot, plus d’appart, retour partiel chez papa/maman qui n’approuvaient pas, autant dire qu’au début j’ai commencé à me demander si j’avais fais le bon choix et à  avoir un peu les pétoches sur mon avenir. 4 ans après, et malgré quelques galères, j’ai la chance de vivre à l’étranger et de faire enfin un boulot qui me plait. Je me suis fais une place au soleil, et reconstruis petit à petit ce qui s’était oublié depuis des années : mon Moi profond. J’ai fais le grand saut, sans parachute, et pour rien au monde je ne reviendrais en arrière… parce que vivre en accord avec ce que l’on est vraiment, ca n’a pas de prix.



                                                                                                                                                            

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