Face aux manias de l’immobilier et au capitalisme
grandissant, certains propriétaires font de la résistance et pas des moindres
en luttant contre les expropriations abusives de certains promoteurs peu
scrupuleux. Refusant de vendre leur maison face à des transactions désavantageuses,
des difficultés de relogement ou tout simplement parce qu’il s’agit de la
maison qu’ils ont construite de leurs propres mains ou dans laquelle ils ont vu
grandir leurs enfants, certains propriétaires refusent catégoriquement de plier
bagage et restent au milieu des travaux, en luttant.
Combattants de l’ombre courageux, ces propriétaires
finissent néanmoins la plupart du temps par voir leur habitat démoli, sacrifié
sur l’hôtel du profit. Devenues courantes en Chine où se loger est un vrai
casse tête, ces situations font bien souvent la une des médias locaux,
engageant les populations à prendre partie, souvent en vain. Se basant sur la
loi relative à la propriété, stipulant qu’aucune habitation ne peut être
détruite par la force, les propriétaires résistent à l’envahisseur. Défiant le
béton, ces maisons nous rappellent les valeurs fortes qui nous rattachent à nos
origines et l’importance de défendre ce que l’on a de plus cher qu’il s’agisse
de bien matériel ou de valeurs.
Plantées au milieu de vastes chantiers, ces maison clous
entendent bien faire entendre le droit élémentaire à la propriété privée et
donc celui à la liberté, en vivant là où ils l’entendent et en refusant de
monnayer ce qui leur appartient. Elevée au rang de cause nationale en Chine,
cette problématique d’expropriation soulève la question délicate des droits,
devoirs et intérêts des uns et des autres. Et vous qu’en pensez vous ?
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