La France : le pays où manger rend heureux

Posted lundi 27 avril 2015 by Unknown


Bien connu pour être le pays du bien manger, la France l’est aussi pour le plaisir que l’on a à se mettre à table. Des produits du terroir aux repas dominicaux qui n’en finissent plus, en France on à l’art de la gourmandise, et on le fait savoir. Répertoriée au patrimoine mondial immatériel de l’UNESCO, la gastronomie Française est une invitation à la dégustation et au plaisir des sens.
Enviée par les gourmands du monde entier, la cuisine Française à l’art et la manière de proposer des plats traditionnels, comme des plats moins authentiques mais d’aussi bonne qualité en revisitant des classiques. Prisée pour ses fromages, ses vins et ses grands chefs, la France l’est aussi pour son savoir faire indéniable en matière d’art culinaire et de bons fumets à partager en famille.
Favorisant les rapports sociaux, les coutumes Françaises priorisent les échanges autour d’un repas pris à table, habitude loin de remporter un franc succès outre atlantique où manger chacun son tour devant la télé est légion. Selon nos amis anglo saxons pour qui le moment du repas n’est qu’une formalité, manger avec les Français relèverait du véritable apprentissage social. Au pays où manger est une véritable tradition qui se transmet de génération en génération, force est de constater toutefois, que l’on sait de moins en moins prendre le temps de se mettre à table… Une mauvaise habitude qui nous ferait presque entrevoir de nouvelles habitudes de consommation made in France : le burger Foi gras, magret de canard et truffes arrosés d’un gobelet de Sauterne n’ont plus l’air si loin. A méditer !

Focus sur les maisons clous

Posted jeudi 23 avril 2015 by Unknown



Face aux manias de l’immobilier et au capitalisme grandissant, certains propriétaires font de la résistance et pas des moindres en luttant contre les expropriations abusives de certains promoteurs peu scrupuleux. Refusant de vendre leur maison face à des transactions désavantageuses, des difficultés de relogement ou tout simplement parce qu’il s’agit de la maison qu’ils ont construite de leurs propres mains ou dans laquelle ils ont vu grandir leurs enfants, certains propriétaires refusent catégoriquement de plier bagage et restent au milieu des travaux, en luttant.
Combattants de l’ombre courageux, ces propriétaires finissent néanmoins la plupart du temps par voir leur habitat démoli, sacrifié sur l’hôtel du profit. Devenues courantes en Chine où se loger est un vrai casse tête, ces situations font bien souvent la une des médias locaux, engageant les populations à prendre partie, souvent en vain. Se basant sur la loi relative à la propriété, stipulant qu’aucune habitation ne peut être détruite par la force, les propriétaires résistent à l’envahisseur. Défiant le béton, ces maisons nous rappellent les valeurs fortes qui nous rattachent à nos origines et l’importance de défendre ce que l’on a de plus cher qu’il s’agisse de bien matériel ou de valeurs.
Plantées au milieu de vastes chantiers, ces maison clous entendent bien faire entendre le droit élémentaire à la propriété privée et donc celui à la liberté, en vivant là où ils l’entendent et en refusant de monnayer ce qui leur appartient. Elevée au rang de cause nationale en Chine, cette problématique d’expropriation soulève la question délicate des droits, devoirs et intérêts des uns et des autres. Et vous qu’en pensez vous ?


Mon Jardin des airs : une expo 100% made in Japan

Posted jeudi 16 avril 2015 by Unknown


Au pays des cerisiers en fleurs et de l’esthétisme des Geishas, force est de constater qu’en matière d’art on se situe plutôt dans l’hyper modernité, et pas toujours dans la légèreté et la finesse, cf : l’univers des mangas !
Une expo fait en ce moment un véritable tabac  au pays du soleil levant « Mon jardin des airs », qui a pris ses quartiers printaniers au sein du musée Miraikan, au cœur de Tokyo. Un concept qui innove et nous plonge dans une ambiance bucolique aux parfums floraux. En effet, l’idée hallucinante du collectif de designers Team lab,  qui a réussit l’exploit admirable de créer une véritable foret végétale suspendue en mettant en lévitation plus de 2300 fleurs, est de plonger le visiteur dans un environnement propice à la détente permettant notamment de bénéficier d’un sas de décompression au cœur de la ville, en fuyant , le temps d’une expo, la pollution de Tokyo.  Et ces ingénieux créatifs ne s’arrêtent pas là : le visiteur devient partie intégrante de l’art en prenant part de manière dynamique et pro active à cette exposition. Au fur et à mesure de sa déambulation végétale, le visiteur voit les fleurs s’élever au dessus de sa tête, de manière à créer un petit dôme printanier, lui ouvrant la route et offrant une immersion complète au cœur de ce happening floral.
Une aventure pluri sensorielle que j’aurais aimé pouvoir avoir la chance de vivre, mais Tokyo se trouvant malheureusement bien trop loin, je me contenterai des vidéos partagées via youtube et de mon imagination pour toucher du bout des doigts à la sensation offerte par une échappée belle dans un monde qui rappelle celui des tableaux du mouvement préraphaélite.


En Patagonie, on dort dans un volcan

Posted lundi 6 avril 2015 by Unknown


Lieu de nature par excellence, la Patagonie attire les touristes en mal de verdure et de dépaysement. Pays des grands espaces, il est également celui d’un tourisme vert et éco responsable permettant un retour à l’essentiel. Dans cet écrin de vie sauvage, il est désormais possible de dormir dans un endroit des plus insolites : un hôtel construit au cœur d’un volcan artificiel.
Composé de 13 chambres au milieu des branchages et reprenant une décoration naturelle et épurée, cet hôtel singulier séduit également par sa situation, en plein cœur de la réserve naturelle de huilo huilo en Patagonie Chilienne. Défilant le long d’un cône de verdure, de l’eau en cascade apporte un peu de fraicheur à la structure. Accessible via un petit pont de corde, le Montana Magica Lodge, offre également aux randonneurs y séjournant tout le confort moderne et notamment un jacuzzi creusé dans les troncs d’arbres ainsi qu’un Spa avec piscine et sauna. Entièrement fait de bois et de baies vitrées, l’ensemble est reposant, chaleureux et fondamentalement cocooning, une belle destination pour profiter d’un séjour en amoureux à l’abri de la foret.  A la Robinson Crusoé, ce lieu de vacances est l’occasion rêvée de faire le plein de nature mais aussi de recharger ses batteries dans un endroit paisible où se concentrer sur l’essentiel. Une adresse bien sympathique à découvrir …

Naypyidaw la capitale fantôme

Posted jeudi 2 avril 2015 by Unknown


Construite de toutes pièces en 2005 par l’armée Birmane au cœur de la jungle, Naypyidaw, est une ville de la démesure qui malgré sa splendeur est aujourd’hui totalement dénuée d’habitants, enfin presque. La capitale Birmane, c’est une superficie équivalente à six fois celle de New York, des voies de 20 files et un immobilisme déconcertant. Ambiance post apocalyptique digne des meilleurs films de science fiction Américains, hôtels et restaurants vides, rues désertes et silencieuses, Mall gigantesques et sans vie, la ville qui devait devenir un symbole de la Birmanie semble être en proie à l’abandon, voire à la désertification. En attendant, le touriste de passage à Naypyidaw n’aura pas grand-chose à faire si ce n’est un tour au zoo pour regarder des pingouins réfrigérés, prendre un café dans un silence de plomb ou encore s’offrir une partie sur l’un des 4 golfs de compte la ville.
Objet de tous les fantasmes, la ville militaire au cœur de la capitale a été dernièrement montrée du doigt par la communauté internationale qui craint que la Birmanie ne soit en train de s’armer en matière de nucléaire. Place stratégique, Naypidaw bénéficie d’un emplacement idéal permettant au pouvoir en place de contrôler les éventuelles invasions étrangères mais également de protéger ses politiques et son administration. L’absence d’installations téléphoniques et de signalétique routière participent à faire de cette nouvelle capitale Birmane une incohérence. Résultat des lubies d’un dictateur fantaisiste, Naypyidaw n’est pas prête de retrouver ses lettres de noblesse.