Bisounours Life

Vestige d’une triste page de notre histoire et d’un passé douloureux et peu glorieux, ca ne sont pas moins de trois structures de pierres qui viennent d’être découvertes pas des archéologues Sud Américains, et identifiées comme des planques à destination de l’armée Nazie. Le parc Teyu cuare était donc inscrit dans les lieux susceptibles de servir de repaire de choix au cœur de la jungle, à 10 min de la frontière avec le Paraguay.

De source sure, les Nazis avaient prévus de mettre à l’abri leurs hauts dirigeants en cas de défaite du régime au cœur de bâtisses peu accessibles voir cachées, nichées dans des montagnes, le désert, la foret ou encore de la jungle. Sur place, on été retrouvées des pièces datant de l’époque du 3° Reich mais également des inscriptions nazies et de la porcelaine Allemande. Une stratégie morbide bien ficelée qui, pour le cas présent, s’est avérée inutile, le gouvernement Argentin en la personne de Juan Domingo Peron ayant accueilli lors de la défaite Allemande tous les monstres du régime qui ont pu y couler des jours heureux en toute impunité, à l’instar de Mengele ou encore de Klaus Barbie.

Connue pour abriter à l’époque l’une des plus importantes communautés Juives au monde, l’Argentine est également célèbre pour son antisémitisme affiché et pour avoir adopté une attitude des plus bienveillantes envers les hauts dirigeants du régime Nazi.  70 ans après, cette page de notre histoire des plus noires et sordides fait encore parler d’elle. L’horreur de l’idéologie nationale- socialiste n’avait visiblement aucune limite que celle de la force alliée, fort heureusement.

Après les terrifiants attentats du 7 Janvier 2015 au siège du journal Charlie Hebdo et au sein de l’hyper Cascher, c’est au tour du musée du Bardo à Tunis de faire l’objet d’une attaque terroriste terrible, qui, selon les premières sources, visait en premier lieu le parlement. Ce 18 mars aura été celui du sang avec un bien triste bilan faisant état de 19 morts dont 2 français et pas moins de 50 blessés , certains dans un état plus que critique.

Acte ignoble pour mettre à mal la démocratie, déjà fortement en danger suite à la révolution des Jasmin, la Tunisie pour qui la reprise du tourisme était en pleine convalescence, va, une fois de plus, devoir se relever de ses cendres.  Hier soir, les Tunisiens se sont réunis pour dire non, d’une même voix, au terrorisme.

Ayant ouverts le feu a la kalachnikov sur des touristes Espagnols descendant d’un bus, et les ayant poursuivis jusque dans le musée, les deux terroristes abattus lors de l’assaut des forces de l’ordre ont tirés à tord et à travers durant prés de 4 heures sur toutes les personnes se présentant devant eux.   Comptant dans ses rangs de nombreux partisans de la cause du DAECH tout juste revenu de Syrie, la Tunisie, comme la plupart des pays du monde va devoir resserrer sa vigilance. En effrayant les étrangers, les assaillants entendaient bien anéantir le peu d’espoir des tunisiens aspirant à un renouveau et une démocratie retrouvée. Est-ce chose faite ?

Face à l’extrême menace terroriste, qu’elle soit individuelle ou missionnée par des groupes clairement identifiables, les nations doivent s’armer d’intelligence et avancer ensemble, main dans la main pour combattre l’essence du mal et réinventer une nouvelle façon de vivre ensemble. Aujourd’hui, je suis Tunisienne !

En ce lendemain de la très populaire journée de la femme, force est de constater, que pour bon nombre d’entre nous, ce 8 Mars n’a pas changé grand-chose. Une égalité hommes/femmes toute relative face à nos sociétés patriarcales où les rôles des uns et des autres répondent sans conteste à des stéréotypes fortement ancrés dans nos mentalités. Europe, berceau du modernisme  et des rapports égalitaires ? Pas si sur, d’autant plus quand l’on constate que dans certaines contrées en voie de développement, étouffées sous le poids des traditions, le matriarcat règne et c’est monsieur qui s’occupe de la marmaille.

Et oui, en Inde, dans l’état de Mégalaya, c’est monsieur qui astique pendant que madame va gagner de quoi nourrir tout ce petit monde. Un fonctionnement qui semble contenter toute la famille et qui permet à chacun des membres du couple de trouver sa place et de s’épanouir. Dans ce pays où l’infanticide envers les bébés de sexe féminin est légion, force est de constater qu’il est un état dans lequel elles sont souhaitées, voire louées et où elles sont de véritables chefs de famille, assurant les revenus du foyer en travaillant à l’extérieur. Des rôles inversés ? Une complémentarité mise à mal ? Par les temps qui courent j’aurai plutôt tendance à dire Alléluia. Pas de dotes, transmission du nom de la mère à l’enfant, héritage exclusif pour les filles, sans parler des prises de décision, dans l’état de Mégayala, c’est les femmes qui ont tous les pouvoirs, et prennent place sur des postes stratégiques, dans les banques, les écoles, ou encore au parlement.

Peu mécontents de leur situation, les hommes de cette tribu se sentent dévalorisés et estiment ne plus avoir leur place dans la société, l’heure de la révolution a sonné pour tenter de rétablir un équilibre et une complémentarité. Patriarcat ou matriarcat ? La  véritable solution ne serait elle pas de se répartir les obligations en fonction des aspirations et capacités des deux parties du couple ? A méditer !

Face à la morosité ambiante, nous sommes nombreux à aspirer au changement. Divorce, déménagement, changement de boulot, l’envie de tout plaquer pour larguer les amarres se fait de plus en plus présente. Pour répondre à un besoin d’authenticité, être enfin soi même et se donner la chance de réussir sa vie plutôt que de réussir dans la vie, beaucoup de Français prennent un nouveau départ.  Réponse à un mal être profond ou volonté viscérale de s’épanouir et de donner un sens à sa vie, quoi qu’il en soit, écouter son instinct semble aujourd’hui avoir plus de signification que jamais. Décryptage d’un phénomène qui prend de l’ampleur…

Tout le monde à au moins une fois dans sa vie ressentie ce besoin de tout envoyer balader pour répondre à une envie profonde de changer de direction. Parce que l’on travaille pour vivre et qu’on souffre psychologiquement de ne pas exercer un travail qui nous plait, parce qu’on a toujours rêvé d’écrire un bouquin mais que le train train quotidien nous empêche de nous y consacrer pleinement ou encore pour se concentrer davantage sur l’essentiel et ne plus ressentir un trop plein de frustration, nous cherchons de plus en plus à prendre les chemins de traverse pour vivre autre chose et voir parfois si l’herbe est plus verte ailleurs.

Quitte à renoncer à un certain confort matériel, à prendre des risques ou à aller à contre courant de la société, moi qui me suis jetée à l’eau sans bouée, je peux vous dire que ca vaut le coup. Un super boulot, un bel appart, une stabilité… et puis j’en ai eu assez de rentrer dans une case, de me voir dans 10 ans mariée, avec un petit pavillon de lotissement, une Mégane, et un chien, à passer mes week end chez belle maman …. En un mois, j’avais démissionné et vendu mon appart. Pas de nouveau boulot, plus d’appart, retour partiel chez papa/maman qui n’approuvaient pas, autant dire qu’au début j’ai commencé à me demander si j’avais fais le bon choix et à  avoir un peu les pétoches sur mon avenir. 4 ans après, et malgré quelques galères, j’ai la chance de vivre à l’étranger et de faire enfin un boulot qui me plait. Je me suis fais une place au soleil, et reconstruis petit à petit ce qui s’était oublié depuis des années : mon Moi profond. J’ai fais le grand saut, sans parachute, et pour rien au monde je ne reviendrais en arrière… parce que vivre en accord avec ce que l’on est vraiment, ca n’a pas de prix.