En ce lendemain de la très populaire journée de la femme,
force est de constater, que pour bon nombre d’entre nous, ce 8 Mars n’a pas
changé grand-chose. Une égalité hommes/femmes toute relative face à nos
sociétés patriarcales où les rôles des uns et des autres répondent sans
conteste à des stéréotypes fortement ancrés dans nos mentalités. Europe,
berceau du modernisme et des rapports
égalitaires ? Pas si sur, d’autant plus quand l’on constate que dans
certaines contrées en voie de développement, étouffées sous le poids des traditions,
le matriarcat règne et c’est monsieur qui s’occupe de la marmaille.
Et oui, en Inde, dans l’état de Mégalaya, c’est monsieur qui
astique pendant que madame va gagner de quoi nourrir tout ce petit monde. Un fonctionnement
qui semble contenter toute la famille et qui permet à chacun des membres du
couple de trouver sa place et de s’épanouir. Dans ce pays où l’infanticide
envers les bébés de sexe féminin est légion, force est de constater qu’il est
un état dans lequel elles sont souhaitées, voire louées et où elles sont de
véritables chefs de famille, assurant les revenus du foyer en travaillant à l’extérieur.
Des rôles inversés ? Une complémentarité mise à mal ? Par les temps
qui courent j’aurai plutôt tendance à dire Alléluia. Pas de dotes, transmission
du nom de la mère à l’enfant, héritage exclusif pour les filles, sans parler
des prises de décision, dans l’état de Mégayala, c’est les femmes qui ont tous
les pouvoirs, et prennent place sur des postes stratégiques, dans les banques,
les écoles, ou encore au parlement.
Peu mécontents de leur situation, les hommes de cette tribu
se sentent dévalorisés et estiment ne plus avoir leur place dans la société, l’heure
de la révolution a sonné pour tenter de rétablir un équilibre et une
complémentarité. Patriarcat ou matriarcat ? La véritable solution ne serait elle pas de se
répartir les obligations en fonction des aspirations et capacités des deux
parties du couple ? A méditer !
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