A l’heure où consommer du fast food est à la mode plus que
jamais et où prendre le temps de manger pour apprécier ne semble plus être une
priorité pour la plupart des Français, retrouver ses repères culturels en s’interrogeant
sur le bien fondé de prendre du plaisir en mangeant devient primordial.
Société dont la gastronomie est célébrée à travers le monde
entier, la France n’a de plus de capitale internationale du bien manger que le
nom grâce à des chefs étoilés dont les capacités à régaler les gourmets font la
une des journaux . Mais aimer manger, ne participe t il pas indéniablement à
apporter suffisamment de plaisir pour en faire un élément incontournable du
bien être ?
Depuis l’Antiquité, l’alimentation comme médecine est louée.
Pour Hippocrate, comme pour Platon, le secret d’une bonne santé et d’un
organisme à même de se défendre contre les agressions extérieures réside dans
le choix des aliments que nous faisons. Plus tard, c’est l’école de Salerne qui
élaborera un traité de médecin sur la santé alimentaire, nous rappelant une
nouvelle fois que notre corps doit être respecté et par là même, nourrit du
meilleur.
A la Renaissance, Galien nous parle de sa théorie des 4
humeurs prônant notamment la pratique de la détoxification au sens où nous l’entendons
aujourd’hui avec l’application de techniques telles que la saignée ou les
lavements. La notion d’aliment comme médicament, ne date donc pas d’hier !
En se responsabilisant et en comprenant l’intérêt de se faire du bien en
réinventant notre alimentation, nous trouvons sans conteste de nouvelles
solutions pour profiter d’une meilleure santé et surtout d’un organisme non
encrassé. Lavement au café selon la méthode Gerson, consommation de lus de
fruits et de légumes, jus de citron le matin à jeun, ou encore abolition du gluten
et des laitages, le chemin de crois vers le mieux être est semé d’embuches mais
accessible. Et vous vous procédez comment ?