Sans
conteste, l’histoire des Amérindiens est étroitement liée à celle du canada.
Culture fortement ancrée dans la tradition chamanique et empreinte d’animisme, celles
des inuits autochtones feront l’objet d’une tentative d’assimilation sans
précédent. En effet, ca ne sont pas moins de 150 000 enfants qui seront
envoyé dans des pensionnats spécialisés afin de les christianiser et de les
éduquer selon les préceptes des colons.
Une assimilation
culturelle faite dans la violence, les enfants ayant été arrachés à leurs
familles sans ménagement. Cheveux coupés, vêtements brulés, interdictions de
parler dans sa langue maternelle, froid et faim omniprésents, éloignement des
parents, sévices sexuels et punitions corporels, voila de quelle manière le
gouvernement Canadien entendait élever ces enfants Amérindiens au rang de
citoyens.
Encore
largement gangrénée par les préjugés liés à leur origines ethniques, les
Amérindiens se sont vus enlevés leurs enfants jusqu’en 1960, le dernier
pensionnat pour autochtone n’ayant fermé ses portes qu’en 1996.Une bien triste
page d’histoire pas si ancienne que cela !
De la stérilisation
forcée, aux expériences médicales contraintes, en passant par des actes variés
de torture, ce sont également des charniers d’enfants constitués suite à des
meurtres qui auraient été retrouvés aux alentours proches des pensionnats. Un peuple bafoué, des enfants déracinés et
victimes de maltraitance au nom de l’assimilation, le génocide culturel
Amérindien a laissé des traces sur plusieurs générations. Ces enfants élevés
sans parents et dans la violence ont été les bourreaux inconscients de leurs
propres enfants. Un engrenage que ces populations tentent aujourd’hui de rompre
avec beaucoup de difficultés.
Faire
disparaitre la culture Amérindienne dans son ensemble, une mission presque
réussie avec brio par des Canadiens et des religieux sans scrupules, qui
aujourd’hui restent tapis dans l’ombre au lieu de venir témoigner devant la
commission de réconciliation. Un peuple décimé au nom du racisme.
Enregistrer un commentaire